samedi 29 octobre 2011

2ème journée au Remota (suite)

Vendredi 28 octobre (a. midi)

Déjeuner à l’hôtel ; profitant du super beau temps, on refait quelques photos de l’hôtel,







on monte même sur le toit (avec pelouse) pour une vue d’ensemble.




La balade de l’après-midi est assez courte (à peine plus de 2h de marche), en terrain quasiment plat, vers « las tres cuevas » : la cueva chica, la cueva del medio et la cueva del Milodon ! Sympa mais, pour être franc, sans grand intérêt par rapport aux diverses balades précédentes …
On quitte la route près du « siège du diable » et on se balade dans un paysage où alternent passages en forêt et passages dans la pampa.





Le clou (si on peut dire) de ce mini trek est la grotte du Milodon, dont ils sont très fiers. On y a découvert diverses traces d’activité humaine remontant à 12.000 ans et surtout des restes du fameux Milodon, une espèce d’ours plus ou moins préhistorique dont ils ont reconstitué l’aspect probable …



C’est même devenu l’emblème de la ville !


Demain journée de transit : matinée libre puis transfert pour Punta Arenas (3h30 de route) et embarquement en fin d’aprem’ pour 5 jours 4 nuits de croisière : fjords, détroit de Magellan, canal de Beagle, Cap Horn, ... A priori pas de connexion sur le bateau, donc silence radio jusqu’au retour à Buenos Aires … Je ferai un best of de la croisière !
@+

vendredi 28 octobre 2011

A cheval à l'assaut du cerro Dorotea

Vendredi 28 octobre (matin)

Nouvelle rando à cheval, sur le cerro Dorotea. Ecuries rustiques, rien à voir avec celles du parc de Torres del Paine. En revanche les selles sont aussi confortables.



Paysage très différent également, on grimpe presque en ligne directe sur la colline, profitant des faux plats pour galoper un peu (eh oui, même avec l’appareil photo, je galope …)




Les herbages du début laissent rapidement place à une forêt dévastée ;



nous grimpons toujours jusqu’à proximité de la crête où nous laissons les chevaux à l’abri du vent


pour nous avancer jusqu’à la corniche : vent dément, on tient à peine debout, mais vues superbes sur les massifs et le fond du fjord.




On resserre un peu ma selle qui bougeait légèrement et on repart.




Descente dans la forêt, assez dense ; on se prend plusieurs fois des branches basses,





mais on arrive à une aire abritée pour l’apéro du midi (!). Le coin est superbe, à l’abri du vent,




et notre gaucho de service nous prépare un petit feu pour le maté ; moi j’opte pour le pisco sour !



Bon, ben, tout a une fin, donc on redescend.


On finira par une cavalcade effrénée ; j’ai bien cru que mon appareil photo allait y rester …

1ère rando du Remota

Jeudi 27 octobre

J’étais très loin de la vérité, hier : nous ne sommes que 2 couples dans l’hôtel, deux vieux schnoks californiens et nous !
Peinards on est …

Aujourd’hui, rando dans la sierra Baguales ; c’est à 125km au nord de Puerto Natales. On retourne à Cerro Castillo (la frontière chilienne par laquelle nous sommes arrivés en venant d’El Calafate) et nous continuons encore 1h vers le nord (en restant au Chili), en longeant par l’Est le massif des Torres del Paine. 2h de route, en traversant plusieurs estancias, paumées dans ces vallées du bout du monde.

Nous sommes avec un guide (Javier, surfeur émérite!), un assistant-guide en formation (Pedro) et un chauffeur ; tout ça rien que pour nous deux !





Le but de cette balade (5h de marche AR), ce sont des formations rocheuses étonnantes, produites par du magma s’infiltrant dans des craquelures de l’écorce terrestre, solidifié sous la couche sédimentaire et émergeant finalement par le travail de l’érosion … (ça va, ou faut que je réexplique ?)
Bon.


Le début est assez étrange, on grimpe en longeant une clôture qui semble sans fin sur une colline couverte d’herbe jaunâtre, on ne voit absolument pas ces fameuses formations et on se demande vraiment où on va, même si les vues sur la vallée et les montagnes en face sont sympas.







Ces clôtures sont des pièges pour les guanacos, certains, pourchassés par un puma, ratent leur coup dans la précipitation de la fuite …



On finit par atteindre le sommet de cette interminable colline, on aperçoit enfin de vagues machins noirâtres, là-bas, au loin sur la colline d’en face.





On continue ; le vent est assez fort, des plaques de neige un peu partout, ça se rafraichit nettement.


On voit mieux notre but, c’est bien là qu’on doit aller, mais il faut descendre, franchir la rivière au fond et remonter de l’autre côté.
Claire se rajoute une couche avant d’entamer la descente.



La grimpette vers les formations rocheuses se fait dans l’herbe, la rocaille, la neige ; il fait de plus en plus froid.





On atteint finalement le mur le plus haut, qui paraissait bien petit de loin, mais qui fait dans les 30m de haut ! On s’arrêtera au pied pour le pique-nique.



Petit tour des deux côtés de la crête ; roche, neige, vent.




Malgré le soleil qui est plus présent maintenant, Claire est un peu gelée …


Et on entame la redescente.








On refranchit la rivière sur un pont de neige qui heureusement de cède pas, même sous mon poids.


Quelques vues encore et on retrouve notre clôture et notre colline qui descend vers notre véhicule.





A l’arrivée une bière bien fraiche (Austral, bien entendu) est bienvenue !


Merci qui ?


Sur le chemin du retour, nous croisons quelques groupes de chevaux sauvages (caballos baguales), reconnaissables à leur queue et leur crinière non taillées …


Une dernière petite photo spécialement pour Fanny !


Et voilà, retour vers 18h.
Demain on va sans doute refaire un peu de cheval le matin et une mini rando pour voir des grottes l’après-midi.